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Didier Vecten avec son jus de pomme médaillé dans son magasin Esprit Terroirs

Le jus de pomme de Muizon médaillé d’or 2016

Caroline Puissant signe un article dans le journal l’Union du 22 mars 2016 au sujet de la médaille d’Or obtenue par notre jus de pomme au dernier Concours Général Agricole 2016.

Article du journal l'Union du 22 mars 2016

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Photo Remi Wafflart

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Publié le mardi 15 juin 2010 à 10H46

Muizon. Après « La Cueillette », Didier Vecten ouvre un magasin de terroir.

Didier Vecten dans son magasin en bois, posé idéalement entre la route et les champs de fraise.

En vingt ans, « La Cueillette de Muizon » est devenue le jardin potager et le verger de ceux qui n’en ont pas. D’avril aux premières gelées, les citadins rémois vont y cueillir des framboises, ramasser des potirons ou décrocher des pommes. Aujourd’hui, l’entreprise se décline en « Esprit Terroir ». C’est le nom du magasin que vient d’ouvrir Didier Vecten à la lisière des champs. L’idée est de vendre les « produits de nos campagnes ». On y trouve viandes, volailles, charcuteries, jus en tous genres, conserves ou biscuits. Ils sont issus de producteurs locaux à 75 % et/ou qui travaillent selon des méthodes artisanales et avec une certaine éthique. Cette initiative répond à un changement de comportement des consommateurs qui n’a pas échappé à l’entrepreneur muizonnais. « Les gens recherchent un circuit plus court entre les producteurs et eux. Cela leur permet d’y gagner en fraîcheur comme en qualité gustative et d’éviter que les produits qu’ils consomment ne fassent trop de kilomètres », explique Didier Vecten. En fait, ce commerce avait commencé dans les locaux de La Cueillette mais ces derniers n’étaient pas adaptés. L’entreprise a donc investi plus de 600 000 € (presque une année de chiffre d’affaires) dans la construction d’un beau magasin en bois, dessiné par l’architecte Jean-Philippe Thomas et construit en partie par l’entreprise voisine Bâtiment Associé.
Ce nouveau bâtiment de 250 m2 de surface commerciale, est situé en bord de route. Il se veut un petit marché permanent, ouvert sept jours sur sept, où le client « rurbain » trouvera de quoi manger de bonnes choses, de la fraise cueillie du matin au pâté croûte sorti du four, le tout avec une qualité « terroir » garantie. « Nous travaillons à combler le fossé entre la ville et la campagne », résume l’un de ses fournisseurs, l’agriculteur et éleveur ardennais Gilles Gambier.
La petite histoire dit que, lorsque Didier Vecten et son frère Dominique (aujourd’hui disparu) ont commencé à réfléchir à la diversification de l’exploitation agricole familiale, ils avaient d’abord projeté de créer un magasin de produits de la campagne. « Nous avions commandé une étude qui avait conclu que les gens n’étaient pas prêts, nous avons donc créé une cueillette. » Il faut croire que vingt ans après, le consommateur est mûr pour « l’esprit terroir ».
Le projet a déjà créé des emplois. La Cueillette est passée de quatre à six permanents. En saison, l’effectif atteint seize personnes.

Julien Bouillé