La Cueillette de Muizon et Esprit Terroirs dans “La Marne Agricole”
Didier Vecten fait l’objet d’un très bel article dans “La Marne Agricole” de ce 13 mai 2016.
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Didier Vecten fait l’objet d’un très bel article dans “La Marne Agricole” de ce 13 mai 2016.
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La Cueillette de Muizon est, une nouvelle fois, mise à l’honneur par Arnaud Lallement, le Chef de l’Assiette Champenoise, dans le numéro d’Octobre / Décembre 2015 du magazine “Côté Est”.
Extrait :
“Pour les tomates anciennes, cœur de bœuf, andines cornues, tomates ananas mais aussi les petits pois ou le céleri, cap sur la Cueillette de Muizon, où Didier Vecten cultive en raisonné légumes et fruits de haute qualité. Le chef y a récemment craqué pour les pommes Pirouette, acidulées et parfumées. Didier, lui, précise : « mes produits sont sublimés par Arnaud ».
Une recette est mise en avant : “Tourteaux, épices légères, essence de tomate de Didier Vecten”
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Arnaud Lallement est Chef de l’Assiette Champenoise.
parue dans « Côté Est » N° 76 H – Octobre / Décembre 2015 – Article de Agnès Benoit. Photo de Jean-Marc Palisse.
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Didier Vecten est producteur de fruits et légumes et gérant de la SNC Cueillette de Muizon, cueillette de fruits et légumes en libre service à Reims.
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À l’occasion du «Printemps à la ferme», des producteurs organisent une journée spéciale à destination du public. Zoom sur le travail à la Cueillette de Muizon.
Le personnel de la Cueillette de Muizon est habitué à la réception du public. En effet, du mois d’avril à la mi-novembre, chaque client est libre de vagabonder dans les parcelles pour y cueillir fruits, légumes et fleurs qu’il souhaite. Mais il existe quelques règles : on ne peut pas tout cueillir, des panneaux sont placés aux endroits où il est permis de le faire. La Cueillette en est à sa 24e année d’existence et Didier Vecten, le gérant, assure que « le consommateur a évolué » pendant ce quart de siècle : « il cherche davantage à se rassurer sur ce qu’il achète et il souhaite trouver un produit de saison avec du goût et une qualité supérieure à ce qu’il y a dans la grande distribution ». Et justement, face à la question de la différence de prix avec les grandes enseignes, le gérant répond simplement : « en France, nous avons des coûts de production plus élevés que dans des pays comme l’Espagne ou l’Allemagne et nos salariés sont payés à juste prix. Il nous est donc impossible de nous aligner sur ces tarifs, car on devrait mettre la clé sous la porte ».
Le souhait de Didier Vecten est de rester authentique dans les méthodes de travail, « même si bien sûr, les machines et les outils évoluent ». En revanche, un élément reste toujours le facteur contraignant : la météo. « Nous en sommes toujours tributaires. La production est chamboulée en cas de fortes pluies ou, au contraire, de fortes chaleurs. Tout peut être perdu très rapidement, il y a donc un risque à produire. Et forcément s’il pleut, les clients vont moins se déplacer pour venir cueillir, et donc acheter ».
La cueillette axe beaucoup sa politique sur le contact avec les clients. Le gérant apprécie l’échange, ainsi que les retours concernant les attentes qu’ils peuvent avoir vis-à-vis de la cueillette. « On aime faire passer des messages sur la réalité de la production, c’est un métier de tous les jours et qui peut être pénible physiquement », souligne Didier Vecten. Ces contacts réguliers permettent également d’effacer certains préjugés fortement ancrés, qui par exemple assimilent les producteurs à des pollueurs : « au contraire, nous faisons le maximum pour protéger nos parcelles et beaucoup de réglementations, notamment phytosanitaires, existent pour limiter les effets néfastes que peuvent avoir certains produits. » Enfin, certains clients en profitent aussi pour venir chercher des renseignements sur la saisonnalité de certains produits de la cueillette. Une cueillette au sein de laquelle Didier Vecten souhaite « proposer des bons produits, montrer que nous sommes fiers de notre production, sans oublier que derrière tout cela il y a des hommes et une terre ».
Le samedi 23 mai, la cueillette est ouverte de 10 heures à 18 heures pour recevoir le public.
Différentes animations seront proposées pour l’occasion :
– Démonstration culinaire autour de la rhubarbe avec le chef Arnaud
– Découverte et cueillette de fleurs et légumes de printemps
– Dégustation de confitures et jus de fruits issus de la cueillette
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Photo : Didier Vecten, gérant de la Cueillette de Muizon.
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Par Rémi Lefeuvre. Paru dans La Marne Agricole le 21/05/2015.
Article du journal l’Union – Publié sur le site internet http://www.lunion.presse.fr le mercredi 18 juillet 2012 à 09H40.
Ils se passeraient bien des larmes du ciel et pleurent leurs médiocres récoltes et le manque de clientèle. Les maraîchers, agriculteurs et jardiniers veulent du soleil.
LE mildiou, l’oïdium ou le botrytis : autant de noms barbares que les agriculteurs, maraîchers ou jardiniers redoutent. Et pourtant personne n’y a échappé. « Ces maladies-là en plein été, on n’avait jamais vu ça ! » lâche stupéfait Jacques Rouchaussé, président de la section légumes de la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA). Des maladies aux conséquences désastreuses sur les cultures.
La faute au mauvais temps. Car cette année, au cœur de l’été, après la pluie c’est encore la pluie. « On a un temps de novembre avec des cultures estivales, observe-t-il. On n’avait pas vu ça depuis 1959. » D’abord, les plants sont malades et se développent avec difficulté à cause du manque de luminosité et des températures automnales.
Didier Vecten, maraîcher à « la cueillette », à Muizon, souffre surtout du manque de fréquentation dû au mauvais temps.
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Retard dans les plantations
Ce dont témoigne Fabrice Watier, maraîcher à Taissy : « On a beaucoup de retard dans nos plantations. On a la salade, le radis et le poireau arrivent alors même qu’on a du mal à planter. » Mais en plus, avec la pluie et la boue, les maraîchers ne peuvent même pas rentrer dans leurs cultures avec leurs machines pour les sauver.
Le mildiou grille les concombres et les tomates, les salades pourrissent sur place et les chenilles se nourrissent même de feuilles de choux. « Seuls les plants sous serre ont plus de chance et peuvent être soignés », reprend Jacques Rouchaussé.
Un constat perceptible à la cueillette de Muizon, chez Didier Vecten. Qui, lui, souffre beaucoup moins de la mauvaise saison. Ici, les tomates sous serre rougissent de bonheur, contrairement à leurs consœurs effondrées à l’extérieur. Les pommes de terre par exemple, traitées contre le mildiou, se portent bien. Quant aux groseilles, mûres, framboises et rhubarbe ? « Elles rigolent. »
Un bémol néanmoins : Ces soins supplémentaires, le désherbage à la main, le manque de clientèle dû au mauvais temps et le broyage de légumes non ramassés génèrent un manque à gagner.
Des inquiétudes pour l’automne
De sorte que finalement, entre la baisse de la consommation, de la qualité et de quantité des fruits et légumes, la profession accuse le coup et appelle de ses vœux le retour des beaux jours. D’autant que si le froid et la pluie persistent, les cultures d’automne accuseront, à leur tour, du retard.
Lélia BALAIRE
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Publié le mardi 15 juin 2010 à 10H46
Muizon. Après « La Cueillette », Didier Vecten ouvre un magasin de terroir.
Didier Vecten dans son magasin en bois, posé idéalement entre la route et les champs de fraise.
En vingt ans, « La Cueillette de Muizon » est devenue le jardin potager et le verger de ceux qui n’en ont pas. D’avril aux premières gelées, les citadins rémois vont y cueillir des framboises, ramasser des potirons ou décrocher des pommes. Aujourd’hui, l’entreprise se décline en « Esprit Terroir ». C’est le nom du magasin que vient d’ouvrir Didier Vecten à la lisière des champs. L’idée est de vendre les « produits de nos campagnes ». On y trouve viandes, volailles, charcuteries, jus en tous genres, conserves ou biscuits. Ils sont issus de producteurs locaux à 75 % et/ou qui travaillent selon des méthodes artisanales et avec une certaine éthique. Cette initiative répond à un changement de comportement des consommateurs qui n’a pas échappé à l’entrepreneur muizonnais. « Les gens recherchent un circuit plus court entre les producteurs et eux. Cela leur permet d’y gagner en fraîcheur comme en qualité gustative et d’éviter que les produits qu’ils consomment ne fassent trop de kilomètres », explique Didier Vecten. En fait, ce commerce avait commencé dans les locaux de La Cueillette mais ces derniers n’étaient pas adaptés. L’entreprise a donc investi plus de 600 000 € (presque une année de chiffre d’affaires) dans la construction d’un beau magasin en bois, dessiné par l’architecte Jean-Philippe Thomas et construit en partie par l’entreprise voisine Bâtiment Associé.
Ce nouveau bâtiment de 250 m2 de surface commerciale, est situé en bord de route. Il se veut un petit marché permanent, ouvert sept jours sur sept, où le client « rurbain » trouvera de quoi manger de bonnes choses, de la fraise cueillie du matin au pâté croûte sorti du four, le tout avec une qualité « terroir » garantie. « Nous travaillons à combler le fossé entre la ville et la campagne », résume l’un de ses fournisseurs, l’agriculteur et éleveur ardennais Gilles Gambier.
La petite histoire dit que, lorsque Didier Vecten et son frère Dominique (aujourd’hui disparu) ont commencé à réfléchir à la diversification de l’exploitation agricole familiale, ils avaient d’abord projeté de créer un magasin de produits de la campagne. « Nous avions commandé une étude qui avait conclu que les gens n’étaient pas prêts, nous avons donc créé une cueillette. » Il faut croire que vingt ans après, le consommateur est mûr pour « l’esprit terroir ».
Le projet a déjà créé des emplois. La Cueillette est passée de quatre à six permanents. En saison, l’effectif atteint seize personnes.
Julien Bouillé
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